Blé francais : difficultés en perspective pour retrouver des parts de marché au Maroc

par Margaux Verdier, France Export Céréales

Depuis le début de la campagne 2017/18, les droits de douane sont fixés à 135% par le gouvernement marocain, dissuadant ainsi les meuniers et importateurs locaux de s’approvisionner sur le marché international. Ils devraient le rester jusqu’au 1er décembre, voire au 1er janvier. L’ONICL (Office national interprofessionnel des céréales et legumineuses marocain) vient d’annoncer qu’ils tomberaient à 30% au 1er décembre, ce qui ouvrira officiellement les importations.

Les importations devraient avoisiner les 3 – 3.5 Mt selon les estimations de notre bureau de Casablanca, notamment en raison d’une collecte qui devrait être moins importante que prévue.

Si la France parvient à retrouver sa part de marché habituelle sur cette destination (environ 50%), le volume exporté vers le Maroc pourrait avoisiner les 1.5 – 1.8 Mt. Et les blés français ont réellement besoin cette année de retrouver leurs clients, et notamment le Maroc, pour exporter les 10,2 Mt  prévues sur les pays tiers selon FranceAgriMer.

Mais cela signifierait que la France exporte sur 5 mois (du 1er décembre au 30 avril) entre 300 et 400 kt de blé tendre par mois, en étant présente dès l’ouverture, et le tout à un prix compétitif ! La France bénéficie de la qualité nécessaire, c’est donc un beau challenge à relever pour l’origine française.

France Export Céréales, présent au Maroc depuis 20 ans !

France Export Céréales, à travers son bureau de Casablanca, vient d’organiser ses 19ème éditions des rencontres franco-marocaines des céréales avec plus de 300 acteurs de la filière céréalière marocaine. Cet évènement, très reconnu par la profession, est chaque année l’occasion de présenter la qualité des céréales françaises, de faire un point sur les marchés mondiaux et de faire découvrir l’organisation de la filière française.

 

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