PLAN BIODIVERSITE : MENACES OU OPPORTUNITES POUR LES CEREALIERS ?

Annoncé le 18 mai par Nicolas HULOT et faisant suite à la consultation du public (26.000 contributions, 92.000 votes), le gouvernement a présenté son plan interministériel pour la biodiversité le 4 juillet dernier. Il est décliné en 6 axes prioritaires répartis en 90 actions.

Le caractère interministériel du plan n’est pas neutre, en effet, ce plan a pour but d’intégrer la biodiversité dans l’ensemble des politiques gouvernementales. Pour la réalisation des mesures du plan, le ministère de la Transition écologique et solidaire va mobiliser 600 millions d'euros sur 4 ans, pour déployer des actions.

Le plan biodiversité permettra à la France d’appuyer, par ses efforts nationaux et un accompagnement européen, l’adoption d’un cadre international ambitieux pour la reconquête et la protection de la biodiversité lors de la COP15 de la Convention sur la diversité biologique en 2020 en Chine. Il est difficile d’identifier des actions pragmatiques spécifiques grandes cultures mais il est à noter que le secteur agricole est perçu comme victime de l’artificialisation au même titre que la biodiversité.

150 millions d’euros sont mobilisés pour financer sous forme de prestation de services environnementaux pour viser prioritairement les pratiques de préservation des sols et de restauration de la biodiversité (plantations de haies, restauration de mares, préservation des prairies...). Nous regrettons l’action 22 sur les produits phytosanitaires qui renforce les conditions d’applications et crée de nouvelles contraintes pour les céréaliers français et continuons notre action.

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