Les semenciers français (UFS) et hollandais (Plantum) annoncent s’être réunis, lors de la visite d’Etat du couple royal néerlandais à Paris les 10 et 11 mars, « pour élaborer un futur commun ». Parmi leurs revendications, « l’arrêt de blocages injustifiés dans l’accès aux ressources génétiques », dont la Commission Européenne rédige actuellement les lignes directrices pour mettre en œuvre le protocole de Nagoya, selon un communiqué commun. L’UFS et Plantum réclament « une garantie d’accès aux semences de qualité pour les agriculteurs biologiques, que le nouveau règlement de production biologique élaboré par l’UE remet en cause ». Le maintien d’un « bon équilibre » entre les outils de protection des droits de propriété intellectuelle, d’un « marché ouvert avec des règles identiques pour tous » en matière de phytos, la mise en place d’une réglementation « adaptée » concernant les nouvelles techniques de sélection figurent aussi parmi les points évoqués, d’après le document.