L’AGPM prévoit un rendement moyen en maïs de 103 q/ha en France

Le maïs a subi en 2017 une situation hydrique contrastée, avec un printemps très sec et des températures élevées qui ont engendré des restrictions sur les irrigations. « Heureusement, les pluies et les orages ont été bien répartis tout au long du cycle de végétation, ce qui a permis de pallier un bilan hydrique déficitaire », a expliqué Gilles Espagnol d’Arvalis, le 7 novembre, lors d’une conférence de presse de l'AGPM. Quant aux températures estivales, les cumuls depuis début avril sont supérieurs de 75 degrés jours aux normales historiques. Les meilleurs rendements (plus de 110 q/ha) vont être observés dans le Grand Est, Aquitaine et Midi Pyrénées. Les régions à plus faibles rendements se situeront en Poitou-Charentes et Rhônes-Alpes. Les maïs pluviaux (non irrigués) présentent d’excellents potentiels cette année, « grâce au progrès génétique, avec des variétés davantage tolérantes au stress hydrique », a-t-il poursuivi. Pour autant, le chiffre d’affaires pour les producteurs ne va pas beaucoup s’améliorer en 2017 par rapport à 2016 car si les rendements sont meilleurs (89 q/ha en 2016), les prix de vente se sont dégradés. L’AGPM table sur un prix de vente moyen de 135 €/ha contre 150 €/ha l’an passé.

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