Les producteurs de pommes de terre peinent à répercuter leurs surcoûts

L’Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT) mentionne, dans un communiqué publié le 23 janvier, des difficultés des producteurs à répercuter leurs surcoûts en aval dans leurs contrats de récolte 2020. Ces surcoûts sont dus, cite l'organisation, à la fin des défanants historiques, à la hausse de la RPD (redevance pour pollution diffuse), au développement des techniques alternatives et à la mise en œuvre des ZNT. Sans oublier la hausse du coût de l’irrigation et l'augmentation des risques liée notamment au dérèglement climatique et à la suppression de molécules phytosanitaires. L'UNPT pointe surtout, à partir de juillet, à la suppression du CIPC (antigerminatif) pour la conservation des pommes de terre. La suppression du CIPC entraînera, selon le syndicat, un surcoût pouvant atteindre 15 €/tonne de pommes de terre, «sans compter le nécessaire nettoyage des bâtiments ainsi que leurs mises aux normes». Sur la base des premières propositions de contrats reçues par les producteurs en ce début 2020, l’organisation constate une «non prise en compte par certains acteurs de l’aval des hausses massives des coûts de production».