Machinisme: les distributeurs demandent aux constructeurs de mieux répartir la valeur

L'entretien d'un matériel agricole de plus en plus technique nécessite une meilleure rémunération des distributeurs pour que ceux-ci puissent perdurer, a expliqué Pierre Prim, président du syndicat national des entreprises de service et distribution du machinisme agricole (Sédima), lors d'une conférence de presse le 12 décembre. Selon lui, les agriculteurs peuvent payer un matériel de plus en plus pointu, mais pas forcément l’entretien qui va avec. «On continue à embaucher [pour assurer ces services après-vente, ndlr] alors que le marché a été divisé par deux en quelques années», a-t-il continué. Aussi a-t-il estimé que les constructeurs devraient réfléchir à une meilleure répartition de la valeur au sein de la filière des agroéquipements. Anne Fradier, secrétaire générale du syndicat, s’interroge de son côté sur la pérennité de ces ateliers, répartie dans les campagnes, du fait du manque de rentabilité des distributeurs dont les taux de marge restent faibles. «Les structures se regroupent, mais les ateliers perdurent. Mais pour combien de temps ?», a-t-elle observé.

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