Qualité de l'air: renforcement de l'analyse (ministère)

Par un arrêté paru au Journal officiel le 29 juillet, le ministère de la Transition écologique a renforcé l’indice Atmo de qualité de l’air. Dans cette nouvelle version, l’indice simplifié a disparu, au profit d’un seul indice nommé «Atmo». L’indice simplifié prévoyait la possibilité de ne mesurer qu’un seul des quatre critères de qualité de l’air imposés, en fonction des possibilités techniques des Associations de surveillance de qualité de l’air (Ascaa). Autre nouveauté, l’arrêté acte la séparation entre la mesure des deux catégories de particules fines, les PM2.5 et les PM10, auparavant regroupées dans une même catégorie. L’indice, précise le ministère, est désormais le résultat de «la surveillance de cinq polluants atmosphériques: le dioxyde de soufre (SO2), le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3), ainsi que des deux types de particules fines. Comme par le passé, l’indice final correspond à l’indicateur le plus dégradé parmi l’ensemble des critères. D’après les données du Citepa de 2019, l’agriculture est le troisième secteur le plus émetteur de particules PM10, avec 52 kt/an, soit 25 % du total des émissions nationales, juste derrière le résidentiel et le tertiaire (66 kt/an) et l’industrie (55 kt/an). Elle ne représente en revanche que 11% des émissions des particules les plus fines, les PM2.5.

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