Semences : un plan de filière tourné vers l’agroécologie

Le Gnis (interprofession des semences et plants) a dévoilé le 12 décembre son plan de filière, axé notamment sur l’agroécologie. Ce plan confère à la semence «un rôle d’accélérateur de la transition agroécologique», a déclaré le président François Desprez. Il s’agit d’«innover pour accompagner les filières en transition agroécologique». Un axe central qui vise à pousser la sélection génétique vers l’efficience des intrants, la résistance aux maladies et ravageurs ; l’accès à toutes les techniques d’amélioration des plantes ; redynamiser la recherche sur les espèces orphelines. Deux autres axes : répondre aux attentes des citoyens, consommateurs, clients ; protéger, enrichir, diffuser la biodiversité. Ce plan, d’une trentaine d’actions, marque «un changement de positionnement» du Gnis : le citoyen est mis au premier plan quant à la réponse aux attentes, a souligné la DG Catherine Dagorn. Le Gnis va ainsi mettre en place un comité des enjeux sociétaux, intégrant des associations, qui sera chargé d’éclairer son conseil d’administration. La filière semences et plants pèse 3,3 Mrd€ de chiffre d’affaires en 2016-2017 (+3 % environ), avec un excédent commercial record de 960 M€.

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