Pour rester compétitifs et performants demain, les céréaliers feront appel à de multiples compétences : agronomie, innovation, numérique, réglementation, gestion, commercialisation... Portées par le développement des technologies de l’information et de la communication, de nouvelles interactions se créent entre agriculteurs et avec les organismes délivrant du conseil. En ce début de XXIème siècle, comment vont se recomposer les schémas de transferts de compétences et d’innovation ? Les organisations économiques et les instituts de formation ont-ils anticipé ces nouvelles attentes du monde agricole ?
La production céréalière reste fondamentalement climato-dépendante, l’année 2016 l’a rappelé douloureusement. Pour conserver la visibilité indispensable pour investir et se moderniser, les céréaliers devront, dans l’avenir, disposer d’outils cohérents et complémentaires, adaptés à chaque situation individuelle. Dans la perspective des échéances électorales nationales et européennes, les intervenants débattront des orientations majeures à donner aux discussions sur le futur de la Politique Agricole Commune. Comment les politiques agricoles peuvent-elles accompagner les producteurs pour plus de stabilité dans la gestion de leur entreprise ?