Neuf nouvelles communes s’apprêtent à passer de nouveaux arrêtés anti-phytos

A la suite de la commune de La Montagne (Loire-Atlantique) et de Grenoble (Isère), neuf autres communes d’Île-deFrance, dont une commune rurale, s’apprêteraient à publier de nouveaux arrêtés anti-pesticides le 3 mars prochain, apprend Agra Presse auprès de l’association des maires anti-pesticides. «Ce sera plus compliqué pour un tribunal de les faire tomber», sourit Florence Presson, porte-parole de l’association et adjointe au maire de Sceaux. Déboutés par le Conseil d’État sur leurs procédures misant sur les arguments sanitaires début janvier, les élus locaux s’inspireront comme Grenoble du texte publié par la commune de La Montagne (Loire-Atlantique) début janvier, en recourant à la notion de déchet (voir l'Agrafil du 27 janvier). «Ce que l’on voudrait, c’est que tous les maires qui avaient passé l’ancien arrêté puissent déposer cette nouvelle version», espère Florence Presson. La Montagne, qui a été associée à cette nouvelle rédaction réglementaire, a rejoint à son tour l’association, précise la porte-parole. La commune sera désormais elle aussi représentée par l’avocate Corinne Lepage, comme les autres maires. Grenoble, qui a repassé un arrêté anti-pesticides le 22 février, demeure la plus grande commune "anti-phyto" de France. «Nous espérons ouvrir la voie à d'autres arrêtés du même type dans les communes du pays afin de poursuivre la lutte contre les pesticides», a déclaré son maire Eric Piolle à l'AFP.



 

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