Lors de l’assemblée générale de la Fédération nationale des corps gras (FNCG), qui regroupe les industriels des huiles et protéines le 5 juin, son président, Yves Delaine, a dévoilé la réflexion stratégique de la profession. Le cap doit être mis vers la valeur ajoutée à travers la segmentation, dans ce secteur en pleine complexification : alors qu’il ne générait que des huiles alimentaires et des protéines pour l’alimentation du bétail dans les années 1980, il s’est ramifié avec le biodiesel, la cosmétique et le biocontrôle, les aliments protéinés ou riches en omégas 3 pour l’alimentation humaine. La segmentation est appelée à se poursuivre avec de nombreuses innovations, encore dans les cartons des chercheurs. Des recherches sont en cours à l’Iterg (Institut technique des corps gras) pour préserver, par des procédés moins agressifs, les composants nutritionnels des huiles (vitamines, anti-oxydants, polyphénols). Il s’agira notamment de moins chauffer les éléments, ce qui par ailleurs réduirait la consommation énergétique des industries.